Réserve nationale du Masai Mara : un safari en pays maasaï

Terre de la Grande Migration

Contact

Contact direct

Adresse

Rift Valley, Maasai Mara National Reserve, Kenya

GPS : -1.3711838424656, 34.93927779664

Itinéraire

Située au sud-ouest du Kenya, dans l’illustre vallée du grand rift, la réserve nationale du Masai Mara est le prolongement naturel du Parc national du Serengeti (Tanzanie), dans sa partie septentrionale. D’une superficie de 1 500 km², elle n’est pourvue d’aucune frontière ni clôture et offre l’une des meilleures zones d’observation de la faune africaine dans le cadre d’un safari en pays maasaï.

La partie centrale de la réserve nationale du Masai Mara est composée de vastes étendues herbeuses et compte très peu d’arbres. Elle s’articule autour du Triangle Mara dans sa partie nord-ouest (entre les falaises Oloololo et la rivière Mara), l’escarpement Siria à l’ouest (longue crête formant la frontière occidentale de la réserve), la zone de marais Musiara au sud (entre les rivières Mara et Talek) et le site naturel de Ngama Hills à l’est (collines de 2 000 mètres d’altitude). Cette terre légendaire d’Afrique de l’Est héberge les animaux les plus typiques de la savane : des grands félins (lions, hyènes, guépards, chacals, léopards…), des mammifères (éléphants, girafes, rhinocéros, hippopotames…), des reptiles (crocodiles du Nil, pythons, varans…) et des centaines de variétés d’oiseaux sont à observer lors d’un safari en pays maasaï. Chaque année, près de 2 millions de gnous (espèce d’antilope) et plusieurs centaines de milliers de zèbres et de gazelles migrent du Parc national du Serengeti à la réserve nationale du Masai Mara au gré des pluies. Ce phénomène naturel impressionnant, appelé la Grande migration, donne lieu à une concentration tout à fait exceptionnelle d’animaux sauvages. L’épopée de grands herbivores sur plus de 800 kilomètres de distance est motivée par la rareté de la nourriture durant la saison sèche au sein du Serengeti. Elle donne lieu à des combats impitoyables entre animaux, proies et prédateurs, perpétuant ainsi le cycle de la vie et la dure loi de la nature. Chaque jour qui passe dans la réserve se présente comme une nouvelle expérience de survie pour de nombreuses espèces sauvages.

La grande plaine du Masai Mara porte le nom du peuple semi-nomade qui vit encore sur ces terres, les Maasaï, en parfaite harmonie avec leur environnement. Vivant essentiellement de leur bétail domestique qu’ils élèvent dans le périmètre de la réserve, ils participent grandement à la préservation de la faune. Vêtus de leurs tenus rouges caractéristiques, les Maasaï se déplacent librement au gré des saisons entre la frontière de la Tanzanie et du Kenya. Avec ses plaines vallonnées et sa faune abondante, la réserve nationale du Masai Mara est la destination par excellence de tout safari en pays maasaï.

Lire la suite

  • Une concentration inouïe d’animaux sauvages ; des espèces fauniques extrêmement diverses et variées ; l’expérience inégalée d’un safari en pays maasaï
  • Les paysages naturels de la réserve nationale du Masai Mara (rivières, prairies, marécages, savanes d’arbustes et forêts)
  • Les zones luxuriantes bordant la rivière Mara et ses affluents
  • La grande population d’oiseaux (Marabouts d’Afrique, grues royales, autruches, Rolliers à longs brins, ibis, Jabirus d’Afrique…) dont une cinquantaine d’espèces différentes de rapaces
  • L’expérience d’un coucher de soleil dans la savane africaine ; l’observation des étoiles à la nuit tombée en l’absence de toute pollution lumineuse
  • Le spectacle mémorable et grandiose de la Grande Migration
  • La tradition pastorale, la culture nomade et les rites initiatiques du peuple maasaï (dont l’ipid, la danse guerrière traditionnelle)
  • L’activité de pêche à la ligne ; la possibilité de survoler la savane en montgolfière
  • Les autres aires de conservation de faune à proximité et moins fréquentées que la réserve nationale du Masai Mara : Olare Orok, Naboisho, Ol Kinyei ainsi que les marais de Musiara et d’Olypunyata
  • La faune de la réserve nationale du Masai Mara est estimée à environ 3 millions d’individus. La traversée migratoire de la rivière Mara, pour atteindre des zones de pâturage plus fertiles, est scrutée de près des crocodiles et autres prédateurs (lions, tigres, hyènes…) à la recherche des proies les plus vulnérables.
  • En écumant les carcasses des animaux morts, les vautours permettent de limiter la propagation de maladies dans la nature tels que la rage, la tuberculose et l’anthrax (ou maladie du charbon).
  • La nouvelle parade utilisée par les braconniers et les éleveurs consiste à empoisonner avec des pesticides toxiques les carcasses d’animaux abattus. Ceci pour éviter de se faire repérer par les agents du parc ou provoquer la mort d’autres prédateurs de bétail. Cette technique funeste aurait pour conséquence de tuer un grand nombre de vautours dont l’espèce est considérée en voie de disparition et qui se nourrissent des animaux empoisonnés. Pour contrer ces criminels, la direction de la réserve nationale du Masai Mara emploie une unité canine chargée de faire la chasse aux braconniers. Depuis que des chiens sont formés à détecter les armes, les pièges et les trafiquants de faune sauvage en 2009, le braconnage connaît une légère baisse dans la région.
  • Le gouvernement du Kenya envisage d’aménager deux barrages sur la rivière Mara (Norera et Mungango). Ce projet est vivement contesté par les mouvements écologistes dans la mesure où il pourrait fortement dégrader l’écosystème de la réserve nationale du Masai Mara et du Parc national du Serengeti. Les animaux qui évoluent librement au gré des saisons de part et d’autre de la rivière Mara trouveraient leur habitat directement impacté.
  • Toutes les périodes de l’année sont favorables à l’observation de la faune au sein de la réserve nationale du Masai Mara (elle reste néanmoins très fréquentée en juillet-août et la forte concentration de véhicules qui se croisent peuvent nuire à l’expérience recherchée).
  • Les moments les plus propices de la journée pour voir un maximum d’animaux demeurent les deux premières heures après l’aube et les deux dernières heures avant la tombée de la nuit.
  • Après une journée chaude, le coucher de soleil sur cette zone humide révèle des paysages insoupçonnés, sublimés par la brume. La lumière, qui se décline en tons orangés, est propice à toutes les rêveries.
  • Si vous en avez la possibilité, quittez les sentiers battus pour vous aventurer dans la savane à pied, accompagné d’un guide local expérimenté.
  • Pour les budgets les plus modestes, les deux saisons des pluies de la région du parc (avril à juin puis octobre à décembre) correspondent aux prix les plus bas proposés par les campements.

Où manger

  • Keekorok Lodge
    (nourriture fraîche et variée)
  • Fairmont Mara Safari Club
    (cadre resplendissant)
  • Isokon Restaurant
    (cuisine alléchante)

Où flâner

  • Île de Mfangano
    (le plein de dépaysement)
  • Thimlich Ohinga
    (site archéologique majeur)
  • Parc national de Ruma
    (réserve vallonnée)

Où séjourner

  • Maji Moto Eco Camp
    (simple et rustique)
  • Porini Mara Camp
    (isolé des autres campements)
  • Rekero Camp
    (en pleine immersion)