Parc de la zone humide d’iSimangaliso

Un endroit miraculeux en Afrique du Sud

Adresse

iSimangaliso Wetland Park, Afrique du Sud

GPS : -27.636021442387, 32.5825197

Itinéraire

Signifiant « endroit miraculeux » en zoulou, le Parc de la zone humide d’iSimangaliso porte bien son nom. Il constitue l’un des rares sites naturels sur la planète à réunir dans un même espace une si grande diversité biologique. Avec le lac Sainte Lucie, cette aire protégée forme le plus grand réseau de lacs estuariens du continent africain et favorise la cohabitation d’une multitude d’espèces sauvages.

D’une superficie de 3 320 km², le Parc de la zone humide d’iSimangaliso s’étend le long de l’océan Indien jusqu’au Mozambique sur 220 kilomètres de littoral. Sa situation dans une zone de transition entre l’Afrique tropicale et subtropicale lui confère un patrimoine paysager d’une grande beauté scénique tels que les plus hautes dunes boisées au monde, des fonds sous-marins prolifiques, des grandes étendues de plages parmi les plus belles d’Afrique du Sud, des marais et forêts marécageuses ou encore les trois systèmes lacustres de Kosi Bay, du lac Sainte Lucie et du lac Sibaya. Interconnectés entre eux, les nombreux écosystèmes du Parc de la zone humide d’iSimangaliso génèrent une abondance de faune et de biodiversité. Selon certains spécialistes, ce site naturel concentrerait ainsi plus d’espèces animales terrestres et marines que toute autre aire protégée d’Afrique. En tout état de cause, il est le premier site sud-africain à avoir été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco à l’aube des années 2000.

Réputé pour la variété de ses milieux naturels, ce parc abrite la plus grande diversité d’oiseaux et d’amphibiens du continent africain ainsi que la plus grosse densité de rhinocéros noirs au monde. Très fréquenté des ornithologues, le Parc de la zone humide d’iSimangaliso est aussi fortement apprécié des amateurs de plongée et de pêche pour la richesse de faune marine de son récif corallien. De surcroit, le littoral de la région de Maputaland sert de site de ponte à une grande quantité de tortues de mer (espèces caouanne et luth) au pied des dunes de Sodwana Bay. Depuis 2001 et la réintroduction réussie de l’éléphant dans les zones humides du parc d’iSimangaliso, il est même possible d’y observer le Big Five (comprenant le lion, le léopard, le buffle, le rhinocéros et l’éléphant) ainsi que des baleines à bosse. Peu fréquentée des touristes à la différence du Parc national Kruger, cette terre d’abondance réserve une incroyable expérience et aventure à l’état sauvage.

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  • Une zone de conservation de vie sauvage de renommée mondiale ; les milieux naturels du parc (récifs coralliens, forêts côtières, dunes, estuaires, lacs, marécages, mangroves, marais, rivières, océan, prairies, savanes et zones humides) ; l’alternance d’eau douce et d’eau salée
  • Les plages sauvages s’étendant sur plus de 200 kilomètres de littoral (parmi lesquelles Cape Vidal, Sodwana Bay, Kosi Bay, Black Rock, Nine Mile, Lala Nek, Bhanga Nek…)
  • Les populations d’hippopotames, crocodiles, varans, serpents, grenouilles, éléphants, lions, léopards, girafes, buffles, rhinocéros (noirs et blancs)…
  • Le grand nombre d’espèces d’oiseaux (plus de 500 espèces facilement observables)
  • Le lac d’eau douce Sibaya et le lac salé Sainte-Lucie ; la forêt Sycamore Fig Forest ; la réserve faunique uMkhuze ; les dunes de Sodwana Bay (lieu de ponte de tortues luths et tortues caouannes)
  • Les zones humides à roseaux et papyrus ainsi que la grande variété de plantes tropicales
  • Les activités de baignade, plongée en apnée, plongée sous-marine, pêche à la mouche, pêche en haute mer, kayak, randonnées à pied et à cheval, excursions en bateau dans l’estuaire ou sur le lac Sainte Lucie, observation des baleines à bosse, requins et dauphins dans l’océan Indien, promenades guidées avec des gardes forestiers… ; les techniques de pêche ancestrales des Tongas
  • Les deux sentiers de randonnée de Maphelane ; les balades autour de Cape Vidal et Kosi Bay
  • Le semi-marathon en mai, la compétition de VTT en août et le festival de photographies en octobre (iSimangaliso Sodwana Shootout Festival)
  • Le Parc de la zone humide d’iSimangaliso comprend à la fois les dunes végétales les plus hautes de la planète (site de Sodwana Bay) et le récif corallien le plus méridional au monde.
  • L’Afrique du Sud détient sur son sol davantage d’espèces de mammifères que toute l’Europe et l’Asie réunies. À titre d’exemple, plus de 90 % des rhinocéros blancs sauvages sont présents dans ce pays d’Afrique australe.
  • La population de rhinocéros vivant à l’état sauvage comptait plus d’un million d’individus en Afrique au XIXe siècle contre environ 20 000 spécimens aujourd’hui (dont un quart de rhinocéros noirs menacés d’extinction). C’est sans aucun doute les performances sexuelles de cet animal herbivore qui a nourri le mythe de la propriété supposée de sa corne. L’accouplement entre un rhinocéros mâle et une femelle peut durer plus de 30 minutes et ce rapport sexuel peut se renouveler plusieurs fois durant la même journée.
  • Disposant d’un régime alimentaire semblable à celui de l’éléphant, le rhinocéros pèse 3 tonnes en moyenne (il s’agit d’un animal monogastrique). Il dispose d’une excellente ouïe et d’un très bon odorat en dépit d’une vue déficiente. Les rhinocéros connaissent une période de gestation de 16 mois. Ils évoluent régulièrement en compagnie d’oiseaux piquebœuf qui nettoient leur peau ainsi que celle d’autres mammifères en se nourrissant de parasites.
  • Il y a environ 25 millions d’années, l’ancêtre du rhinocéros représentait le plus grand mammifère que la Terre ait connu après le règne des dinosaures (des fossiles furent retrouvés en Géorgie). Appelé baluchithère, il vivait principalement en Asie et dominait la chaîne alimentaire. Cette mégafaune pouvait mesurer 7 mètres et peser jusqu’à 20 tonnes (soit 4 fois le poids d’un éléphant).
  • En 2015, plus de 1 000 rhinocéros furent tués par des braconniers et trafiquants de cornes (celles-ci sont vendues à prix d’or sur le marché noir en Asie pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques et propriétés anticancéreuses). Une nouvelle méthode de protection, visant à couper volontairement la corne des rhinocéros, permet de les protéger des braconniers (cette opération doit se répéter tous les 2 à 3 ans sur un même individu car la corne repousse de 3 centimètres par an). Une corne de rhinocéros peut atteindre 40 000 à 50 000 € le kilo à la vente soit une valeur supérieure à l’or.
  • Le lac Sainte-Lucie compte la plus grande concentration d’hippopotames et de crocodiles du Nil en Afrique australe. Malgré ses airs inoffensifs, l’hippopotame tue plus de personnes que les lions, buffles ou éléphants en Afrique du Sud. Si jamais vous avez le malheur de vous faire charger par l’un de ces colosses, essayez de vous réfugier le plus vite possible dans un arbre.
  • Côté mer, les eaux du parc abritent l’une des dernières colonies de cœlacanthes (appelés localement Gombessas) au monde. Vieux de 350 millions d’années, ce poisson préhistorique n’était connu qu’à l’état de fossile avant la découverte d’un spécimen vivant en 1938 (les scientifiques pensaient que l’espèce s’était éteinte il y a 65 millions d’années). Il mesure jusqu’à 2 mètres de long, détient des nageoires pédonculées et un poumon primitif qui lui permet de vivre en grande profondeur (120 mètres). L’étude de cet animal antique pourrait éclairer les chercheurs sur le passage des poissons aux premiers vertébrés dans l’histoire de l’évolution biologique. Menacé d’extinction, le cœlacanthe vit encore en Afrique du Sud, aux Comores et en Indonésie.
  • Le territoire du Parc de la zone humide d’iSimangaliso fait l’objet d’un projet transfrontalier avec les pays voisins du Mozambique et de l’Eswatini (ancien royaume du Swaziland). À terme, sa superficie devrait couvrir près de 13 300 km² ce qui en fera la seconde plus vaste réserve protégée d’Afrique du Sud derrière le Parc national Kruger (dans le cadre de la création de l’aire de conservation transfrontalière Lubombo).
  • Le Parc de la zone humide d’iSimangaliso est situé à 3 heures de route au nord-est de Durban.
  • Prévoyez de passer plusieurs jours sur place pour prendre le temps d’apprécier ses attraits naturels exceptionnels et ses différents écosystèmes terrestres ou aquatiques.
  • Les baleines à bosse peuvent être observées entre juin et novembre tandis que les tortues marines entrent en période de nidification entre novembre et février.

Où manger

  • John Dory's St Lucia
    (ambiance décontractée)
  • Kauai
    (halte rafraîchissante)
  • Braza
    (cuisine généreuse)

Où flâner

  • Réserve d'Hluhluwe-Umfolozi
    (plus ancienne réserve d'Afrique)
  • Zulu Croc
    (grand parc de reptiles)
  • Ithala Game Reserve
    (profusion d'animaux sauvages)

Où séjourner

  • Santa Lucia Guesthouse
    (hôtes charmants)
  • AndBeyond Phinda Vlei Lodge
    (au milieu de la savane)
  • Thonga Beach Lodge
    (au bord de l'océan Indien)