Ruines de Tulum : le meilleur guide pour visiter Tulum

Profitez de vestiges mayas et plages de rêve au sein du Parc National de Tulum

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Adresse

77780 Tulum, Quintana Roo, Mexique

GPS : 20.214262905135, -87.433379057756

Itinéraire

Situées à l’est de la ville moderne du même nom sur la côte orientale de la péninsule du Yucatán, les ruines de Tulum forment les vestiges mayas parmi les mieux conservés du Mexique. Peut-être moins impressionnant que les sites archéologiques de Chichén Itzá ou Teotihuacán d’un point de vue architectural, Tulum n’en demeure pas moins une des cités mésoaméricaines les plus emblématiques d’Amérique du Nord.

En raison de son emplacement idyllique bordant la mer des Caraïbes, la civilisation maya fait de cet endroit paradisiaque un lieu d’une grande importance stratégique. À l’époque précolombienne, les Mayas occupent un large territoire s’étirant du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador. Les ruines de Tulum correspondent à l’une des rares cités mayas à avoir été bâtie sur la côte bien qu’il subsiste des vestiges archéologiques d’anciens ports à Xel-Ha et Xcaret, situés un peu plus au nord de la Riviera Maya. D’après certaines inscriptions murales, la cité de Tulum aurait été construite dans la seconde moitié du VIe siècle sur des fondations encore beaucoup plus anciennes. Ce site maya est rattaché vraisemblablement à la capitale fortifiée de Mayapan et la cité de Cobá, toutes deux rivales de Chichén Itzá et situées dans la péninsule du Yucatán. Le site archéologique de Tulum forme un centre de culte important pour le « dieu descendant », une divinité mésoaméricaine aux allures d’homme-oiseau. Il est non seulement utilisé comme centre de commerce mais aussi à des fins cérémonielles et astronomiques. Des temples à flanc de falaise et un observatoire y sont notamment construits pour suivre les mouvements du soleil. Un nombre important de cavités et formations géologiques appelées cenotes sont utilisées par les habitants de la cité de Tulum comme réserve d’eau douce, lieu de culte et site de sacrifice humain.

Appelée Zamá (« la ville de l’aube ») par les Mayas, la cité n’est fortifiée qu’à son apogée, au début du XIIIe siècle. C’est à partir de ce moment-là qu’elle est rebaptisée Tulum (« mur ») en raison de la muraille défensive qui protège le site archéologique (lequel possède des murs d’enceinte extérieurs pouvant atteindre jusqu’à 6 mètres d’épaisseur et 4 mètres de hauteur). Cet important centre de pêche et de commerce s’effondre trois siècles plus tard avec l’arrivée des conquistadors espagnols en 1518. Les ruines de Tulum sont ensuite laissées à l’abandon puis envahies par la jungle. Rapidement, cette zone côtière de la péninsule du Yucatán devient une base majeure de piraterie. Corsaires, boucaniers et flibustiers constituent une menace constante pour les navires et colonies espagnoles du XVIe au XVIIIe siècles. En 1981, la cité maya est intégrée dans le Parc National de Tulum. Dans les années qui suivent, visiter Tulum s’impose comme l’une des activités phares du Yucatán. En plus de faire partie des sites naturels et archéologiques les plus fréquentés du Mexique, Tulum est grandement apprécié pour son littoral spectaculaire, ses récifs coralliens, ses plages de sable blanc, ses forêts luxuriantes et ses puits sacrés.

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  • Le bâtiment El Castillo (« Le Château ») surplombant la mer des Caraïbes (il s’agit du monument le plus important des ruines de Tulum)
  • Le Temple des fresques, le Temple du Vent, le Temple du Dieu Descendant (nommé en l’honneur de la principale divinité de Tulum), la Maison du Halach Uinic (Maison du Grand Seigneur où résidait le chef suprême du Kuchkabal de Tulum), la Maison des Colonnes, la Maison du Chultun…
  • Les vestiges des murailles extérieures et intérieures de la cité ; les tours de garde nichées sur des falaises naturelles bordant le littoral
  • Le réseau de rivières souterraines et de grottes inondées par les eaux (cenotes) : Gran Cenote (aux stalagmites et stalactites spectaculaires), Casa Del Cenote (superbe site de baignade et de plongée), Dos Ojos (un des plus beaux cenotes du pays), Nohoch Nah Chich (vaste système de grottes remplies d’eau), Sac Actun (réseau de cavités et de rivières souterraines), Labnaha (d’une grande beauté intérieure), Aktun Chen (magnifique grotte sur la route d’Akumal)…
  • Les plages de sable blanc aux eaux turquoises (playa Paraíso, playa Pescadores et playa Maya) ; la plage voisine d’Akumal fréquentée par des tortues géantes (au nord de Tulum) ; le récif corallien de la Riviera Maya (comprenant 65 espèces de corail pierreux, 350 variétés de mollusques et plus de 500 espèces de poissons différentes)
  • Les activités de baignade (en mer et dans les cenotes), de plongée sous-marine, de plongée avec tuba, de planche à voile, de planche aérotractée ; les balades à pied et en vélo ; le parc d’aventure Parque Ecológico Labnaha y Mundo Mágico Maya (tyroliennes, kayak, explorations souterraines…)
  • La végétation luxuriante (mangroves, palmiers, cocotiers…) et les animaux sauvages (tortues de mer, pélicans, fourmiliers, iguanes, dauphins…) visibles au sein du Parc National de Tulum ; le reboisement récent de certaines dunes de sable altérées par l’érosion (arbres, mangroves et plantes endémiques)
  • Le spectacle rituel de danse des hommes volants (Danza de los Voladores) organisé près des ruines de Tulum ; les soins et les cérémonies organisés dans un temazcal (hutte à sudation aux effets semblables au sauna) ; l’éclat d’un lever de soleil avec la mer des Caraïbes en toile de fond ; le bar Ziggy’s Beach donnant sur la plage
  • La culture et tradition maya des habitants de Felipe Carillo Puerto (au sud) ; la découverte du patrimoine médiéval de Valladolid, ancienne cité maya située à 2 heures de route de Tulum en direction de Mérida (au nord-ouest) ; les activités du parc zoologique Xcaret Eco Park, du parc aquatique Xel-Há et du parc écologique Kantun Chi au nord ; les vestiges archéologiques de Chenchomac à l’ouest
  • Des ossements, des traces d’anciens feux et des restes de charbon furent retrouvés dans les cavernes sous-marines de Tulum à plusieurs mètres de profondeur. Ces découvertes révèlent que ces lieux sont habités depuis la fin de l’ère glaciaire par des peuples de chasseurs-cueilleurs (il y a plus de 14 000 ans).
  • Selon des estimations, la région du Yucatán et le nord du Guatemala compteraient un total de 6 000 cenotes (grottes inondées par les eaux). Ces « puits sacrés » en langue maya se forment naturellement par l’infiltration de l’eau dans le sol calcaire après un long processus naturel. Certains sont encore utilisés aujourd’hui comme réserve d’eau douce par les habitants (comme le faisaient déjà les Mayas). Plusieurs spécialistes estiment que ces puits sacrificiels représentent les derniers territoires encore non étudiés par l’homme moderne avec les profondeurs des océans et la cime des montagnes de l’Himalaya. Les eaux sombres à l’écosystème unique des cenotes circulent à travers des galeries souterraines. Ils forment un vaste réseau complexe de cavités et rivières sous-marines sur environ 1 600 kilomètres (dont la plus grande grotte sous-marine au monde comprenant le système de grottes de Sac Actun et Dos Ojos).
  • À l’époque des Mayas, les cénotes étaient considérés comme des passages sacrés pour accéder à l’inframonde. Ils étaient utilisés pour communiquer avec les dieux et le monde des morts. À la fois craints et vénérés des habitants, les cenotes correspondaient selon eux au monde souterrain habité par les dieux, où régnaient également l’esprit des divinités et des ancêtres. Beaucoup d’entre eux sont jonchés de crânes, d’offrandes et d’ossements humains. Des sacrifices mortels d’êtres humains étaient régulièrement pratiqués dans les cenotes pour apaiser et satisfaire les dieux en leur procurant du sang (notamment pour honorer Chaac, le dieu de la pluie, dans l’espoir que les précipitations reviennent au sortir de la saison sèche). La personne sacrifiée était généralement honorée de l’être car cela lui permettait d’être plus facilement admise dans l’au-delà.
  • En dehors des cenotes, les Mayas utilisaient une lame d’obsidienne (pierre volcanique très tranchante) pour se faire une entaille au bras. Ils récoltaient ensuite plusieurs gouttes de sang sur un morceau de papier qu’ils brûlaient sur un autel sacrificiel pour l’envoyer aux dieux dans un nuage de fumée. Selon la croyance des Mayas, les rois défunts renaissaient dans le monde céleste pour devenir des dieux solaires.
  • Le bâtiment El Castillo, dominant le bord de mer, fut utilisé par les Mayas comme phare pour guider les navires de commerce et les embarcations de pêche.
  • La cité de Tulum au Mexique faisait partie d’un territoire indépendant maya appelé Kuchkabal (que l’on peut assimiler à une seigneurie ou juridiction). Cette organisation sociale et politique était légion dans les basses terres mayas. Au XVIe siècle, 16 à 24 hauts dirigeants se partageaient le pouvoir sur la péninsule du Yucatán ainsi que sur une partie du Belize et du Guatemala. Tel un roi, le chef suprême de chaque territoire régnait en maître et nommait les agents administratifs de son fief. À sa mort, sa fonction revenait à son fils aîné et demeurait au sein de la famille dirigeante.
  • Le Parc National de Tulum est situé à deux heures de route de Cancún (services de bus réguliers). En raison du nombre important de groupes de touristes faisant l’excursion au départ de cette station balnéaire avoisinant le million d’habitants, optez pour une visite de Tulum tôt le matin (8 h) ou en fin d’après-midi (le site fermant à 17 h, la dernière entrée est autorisée à 16 h).
  • Tulum peut être divisé en trois zones distinctes : la zone archéologique, le centre-ville de la localité Tulum Pueblo et le littoral Tulum Playa où sont concentrés la plupart des hôtels ainsi que les plages. En plus de visiter les ruines mayas durant votre séjour à Tulum, de nombreuses excursions peuvent être organisées à destination des sites archéologiques et activités incontournables de la Riviera Maya ou du Yucatán.
  • Une carte touristique de la ville de Tulum qui compte environ 50 000 résidents est disponible en format papier ou numérique au sein de l’office de tourisme local. Outre les sites d’intérêt, vous y trouverez les principaux services et commerces (bureau de change en peso mexicain, poste de police, hôpital, supermarché…). Si vous souhaitez participer à une visite guidée des ruines de Tulum, vous pouvez demander conseil à un agent d’accueil qui pourra vous orienter vers un professionnel du tourisme qui parle votre langue et qui maîtrise l’histoire locale.
  • À une dizaine de kilomètres au sud, dans la réserve de biosphère de Sian Ka’an, se trouvent d’autres vestiges mayas intéressants à découvrir (tel que le site archéologique de Muyil aussi appelé Chunyaxché). Cette aire naturelle protégée constitue le plus grand marécage d’Amérique Centrale. En plus de ses nombreux trésors naturels (marais, jungle, mangrove, îlots, récifs, faune et flore…), le site de Sian Ka’an renferme des canaux creusés à la main par les Mayas qui leur servaient de voie de transport pour le commerce maritime.
  • Le musée maya de Cancún (Museo Maya de Cancún y Zona Arqueológica de San Miguelito) expose de nombreuses pièces archéologiques du Yucatán dont des objets mayas en provenance des ruines de Tulum.

Où manger

  • Restaurante Estrada
    (typique et goûteux)
  • La Coqueta
    (les burritos sont excellents)
  • Co.ConAmor Restaurante
    (produits biologiques)

Où flâner

  • Réserve de biosphère de Sian...
    (vaste réserve côtière)
  • Île de Cozumel
    (site de plongée sous-marine)
  • Cité de Cobá
    (ruines archéologiques étendues)

Où séjourner

  • Mango Tulum Hotel
    (propre et au calme)
  • Las Palmas Maya
    (à l'environnement tropical)
  • Hotel Jashita
    (entre plage et jungle)